4 méthodes pour vaincre la peur du dentiste

Comme des millions de personnes dans le monde, vous avez une peur bleue du dentiste ? Vous commencez à paniquer une semaine avant la date prévue pour votre rendez-vous ? La seule mention d’une opération dentaire vous fait tourner de l’œil ? Votre souffrance a un nom : la dentophobie. Et il existe des méthodes pour la vaincre !

Dentophobie : les signes qui ne trompent pas

La peur du dentiste, ou dentophobie, n’est pas un problème à prendre à la légère : à cause de cette crainte irraisonnée de passer sur le fauteuil du praticien, des millions de personnes à travers le monde repoussent des soins dentaires ou ignorent des problèmes qui peuvent s’aggraver.

Le paradoxe a de quoi amuser : de nombreux dentistes se sont spécialisés dans le traitement des patients qui les craignent, afin de pouvoir remédier à ce problème. Ils essaient d’abord de repérer les patients qui en souffrent, via des questionnaires et des interrogatoires subtils, avant de proposer les solutions adéquates.

Sur le fauteuil dentaire, les signes qui permettent de repérer le dentophobe ne trompent pas : la position, mal assurée ; l’agitation corporelle ; le besoin de se rincer fréquemment la bouche, histoire d’interrompre les activités du dentiste et de gagner du temps ; une déglutition exagérée ; des haut-le-cœur ; une transpiration importante.

Mais comment faire pour vaincre cette peur panique du docteur ? Voici 5 méthodes à appliquer, seul ou en collaboration avec votre médecin !

Choisissez le bon dentiste !

Les dentistes, c’est comme les garagistes : il y en a des très bons, des bons, et des moins bons. Sans aller jusqu’à risquer de tomber sur un dentiste de cauchemar comme on peut en trouver dans les films d’horreur, qui semblent prendre beaucoup de plaisir à torturer la psychologie des pauvres spectateurs en leur présentant des praticiens fous, vous pouvez parfaitement trouver quelqu’un qui ne vous rassure pas. Ou pire : qui vous fait mal.

Être à l’aise chez le dentiste implique de commencer par bien le choisir. Faites confiance à des cabinet ou des établissements de soins réputés, qui ont pignon sur rue, comme ce cabinet dentaire à la defense par exemple. Et n’ouvrez votre bouche qu’à un docteur qui sait vous rassurer, qui est capable de tranquilliser en vous cette peur de l’inconnu. Certains vous proposeront de la musique, d’autres vous parleront durant toute l’intervention pour vous expliquer ce qu’il se passe.

Optez pour des médecines antistress !

Il existe des remèdes naturels permettant de canaliser le stress avant un rendez-vous chez le dentiste. En homéopathie, Ignatia 9 CH est recommandé trois jours avant la consultation, puis Gelsemium 4 CH et Nux Vomica 7 CH si besoin une fois que vous êtes sur le fauteuil, en cas de grosse angoisse. Ça aide et ça ne fait surtout pas de mal.

La phytothérapie fonctionne bien aussi. Quelques gélules d’Euphytose la veille du rendez-vous puis quatre ou cinq heures juste avant devraient vous calmer. Vous pouvez également vous frictionner avec des huiles essentielles, de lavande ou de jasmin, réputées pour leurs propriétés apaisantes. Ou mâcher une gomme Rescue dans la salle d’attente.

Parfois, lorsque la dentophobie est déjà installée, il faut penser à une thérapie cognitive et comportementale. Le psychiatre vous apprend à détourner vos pensées négatives vers des pensées alternatives, de manière à déconditionner votre stress avant une consultation chez le dentiste.

Allez-y par paliers !

La technique dite des « 3 rendez-vous » donne l’occasion au patient anxieux d’apprendre à gérer sa peur du dentiste. Cette technique consiste à décomposer une consultation en trois paliers successifs :

1er rendez-vous : vous restez dans la salle d’attente du dentiste quelques minutes, avant de rentrer chez vous

2e rendez-vous : vous rencontrez le dentiste, mais sans faire de soins

3e rendez-vous : cette fois, vous vous installez dans le fauteuil pour les soins

Cette méthode tend à désactiver la peur en montrant qu’elle est irrationnelle.

Faites appel au gaz !

Certains praticiens, pour aider les patients à se détendre, peuvent leur proposer de respirer un gaz sédatif appelé « Meopa ». Dans d’autres cas, par exemple pour les besoins d’une intervention lourde ou réputée douloureuse, il est également possible d’utiliser un gaz anesthésiant (le protoxyde d’azote) qui permet de ne rien sentir du tout.

Et si, dans une telle situation, vous commencez à rire de bon cœur, à tel point que vous ne pouvez plus vous arrêter, c’est que le dentiste a mis un peu trop de protoxyde d’azote… qu’on appelle aussi gaz hilarant !